Nicolas Amoroso

Nicolas est conservateur de la Section des antiquités grecques et romaines au Musée royal de Mariemont (Belgique). Il a obtenu son doctorat en archéologie et histoire de l’art à l’UCLouvain pour ses recherches consacrées à l’iconographie religieuse et aux pratiques cultuelles dans la sphère privée à l’époque impériale romaine. La recherche de provenance est au cœur de ses travaux qui explorent la « biographie culturelle » des œuvres au sein des collections dont il a la charge. Ses recherches s’intéressent aussi à la « recontextualisation » des objets archéologiques acquis au tournant des 19e et 20e siècles.
Kader Bamba

Kader est juriste en droit de l’art et de la culture. Diplômé d’un Master en droit de l’Union européenne et d’un diplôme universitaire en droit de l’art et de la culture, il s’est spécialisé dans le domaine juridico-culturel et plus spécialement sur la problématique du trafic illicite des biens culturels. Actuellement en deuxième année de thèse doctorale, il travaille sur l’apport de la recherche de provenances dans la lutte contre le trafic illicite des biens culturels.
Marion Bertin

Marion Bertin est docteure en anthropologie de La Rochelle Université et diplômée de Troisième cycle de l’École du Louvre en histoire de l’art et muséologie. Elle est actuellement chercheuse post-doctorante au Centre d’histoire sociale des mondes contemporains (CHS UMR 8058), grâce à un financement du LabEx DynamiTe, et travaille sur le patrimoine kanak dispersé. Boursière Immersion du LabEx Création Arts Patrimoines (CAP) en 2020, elle fut chargée de recherche de provenances au musée national Picasso-Paris. Entre 2021 et 2023, elle occupa le poste d’Attachée temporaire d’enseignement et de recherche (ATER) en muséologie au sein d’Avignon Université et de chercheuse au Centre Norbert Elias (UMR 8562). Elle est par ailleurs rédactrice pour la revue en ligne CASOAR et co-vice-présidente du Comité international pour la Muséologie (ICOFOM).
Vanessa Boschloos

Vanessa Boschloos est spécialisée en archéologie du Moyen Orient, de l’Égypte et de la Méditerranée phénicienne-punique. Elle est diplomée d’un doctorat en Archéologie et Histoire de l’art (Vrije Universiteit Brussel) et du DU en Recherche de provenances (Université Paris Nanterre). Vanessa a travaillé au sein des Musées royaux d’art et d’histoire de Bruxelles et du Metropolitan Museum of Art, et enseigne actuellement à l’université de Gand. En tant que membre et attaché gestionnaire du Comité belge du Bouclier Bleu, elle s’engage à la protection du patrimoine culturel et à la lutte contre le trafic illicite de biens culturels.
Madelon Dewitte

Diplômée d’un master en droit, d’un master en histoire de l’art et d’un master de spécialisation en langues et civilisations africaines, Madelon Dewitte complète sa formation en 2022 avec le DU Recherche de Provenances des œuvres à l’Université Paris Nanterre. Depuis le mois d’août 2022, elle travaille au sein de l’Africamuseum de Tervuren en Belgique en tant que chercheuse de provenance.
Marie Duflot

Juriste de formation, Marie Duflot s’est spécialisée en droit international public à l’université de Leyde et s’est initiée à la recherche en se concentrant sur la protection du patrimoine culturel (destruction volontaire, trafic illicite). Elle complète ensuite sa formation avec une licence en Histoire de l’Art et le DU Recherche de Provenances des œuvres. Elle a coordonnée les activités d’ASTRES (Association pour le Soutien aux Travaux de Recherche Engagés sur les Spoliations) pendant plusieurs années et est désormais un membre actif de l’association. Aujourd’hui, Marie Duflot est doctorante-salariée au sein de l’EHESS, dans le cadre d’une convention Cifre avec le cabinet Corinne Hershkovitch. Elle exerce en parallèle tant que chercheuse de provenance en freelance.
Anne Dunn-Vaturi

Anne Dunn-Vaturi est chercheuse de provenance dans le Département de l’art du Proche-Orient ancien au Metropolitan Museum of Art depuis 2009. Auparavant, elle a travaillé au Louvre pour le récolement des dépôts antiques et mené les recherches sur les antiquités et les arts de l’Islam faisant partie des MNR dans le cadre de la Commission Matteoli. Anne est diplômée de l’École du Louvre (1er cycle et Muséologie), et a obtenu une maitrîse d’archéologie du Proche-Orient à la Sorbonne, Université Paris I.
Gabriel Fabre-Rousseau

Diplôme de Sciences po Toulouse, Gabriel se forme aux méthodes de recherche de provenance lors d’une mission pour l’association ASTRES, sous la tutelle de Me Corinne Hershkovitch. Convaincu que la transparence des collections nécessite un travail de fond sur leurs provenances, ses réflexions à l’issue du DU Recherche de Provenances des œuvres s’orientent sur la place et le devenir du « patrimoine sensible », autant que sur le patrimoine spolié.
Djamila Fellague

Djamila Fellague est Maîtresse de Conférences en Histoire de l’Art et Archéologie à l’Université de Grenoble. Elle a publié divers travaux sur des antiquités à Lyon, en France ou ailleurs (Italie, Espagne, Grèce) et, depuis septembre 2023, conduit un programme de recherches sur les provenances de pièces archéologiques et sur les pièces « perdues » dans des musées et sur le marché de l’art (Projet Osiris). En une année, ce sont plus d’une dizaine de pays qui ont été concernés par des découvertes de trafics d’antiquités (pièces connues volées ; pièces issues de fouilles clandestines ; faux), mais bien d’autres provenances retrouvées concernent également des pièces archéologiques acquises légalement.
Guillemette Fougeras Lavergnolle

Titulaire d’un Master en droit et fiscalité du marché de l’art de l’Université de Lyon Jean Moulin, Guillemette s’y est spécialisée sur les restitutions dʼobjets dʼart. Après plusieurs années au sein d’une maison de vente, où elle a travaillé sur la résolution de litiges après-vente, elle s’est ensuite orientée vers la recherche de provenance, en particulier liée aux spoliations nazies. Basée aux Pays-Bas, elle exerce aujourd’hui en tant qu’indépendante afin d’accompagner les acteurs du marché de l’art, musées et collectionneurs dans leur démarches de recherche de provenance et de due diligence.
Eric Freedman

Eric Freedman a fait des études universitaires en français, relations internationales et philosophie à Newcastle (Royaume Uni), Cornell (Êtats-Unis) et à l’École Normale Supérieure de Paris. Après avoir été enseignant en littérature française aux États-Unis (Université de Cornell (NY), Université d’Athens (GA) et Middlebury College (VT)), Eric Freedman était Directeur de la pédagogie, formation et qualité à l’Institut Français de Gestion à Paris de 1973 à 2002. A l’Université d’Orléans, il était Créateur et Attaché de cours de négociation interculturelle. Depuis 2001, il est Consultant chercheur du Centre Wiesenthal Europe, attaché à la CIVS, et, depuis 2003, il est Professeur invité à l’Institut de recherches sur la Shoah et les Droit Humains, à la Cardozo School of Law de Yeshiva University, New York.
Raphael Galume

Gawaya Galume Raphael (Raphael Galume) est anthropologue, chercheur à l’Institut des Musées nationaux du Congo, affecté dans la section d’Archéologie. Il est chercheur de provenance sur les objets ethnographiques kongo (vili) conservés au AfricaMuseum à Tervuren (Belgique). Il travaille sur le mode d’acquisition et le parcours de ces objets dans le contexte colonial.
Nadezda Gric

Juriste de formation et diplômée spécialiste du marché de l’art, Nadezda Gric travaille depuis plusieurs années au sein d’un cabinet d’expertise spécialisé dans les peintures et sculptures des XIXe et XXe siècles. Elle est chargée de la recherche et de l’expertise des œuvres destinées à être vendues aux enchères, de la gestion des archives des peintres, de la recherche documentaire et de la rédaction des catalogues raisonnés. Parallèlement, elle collabore avec l’association « Archives Jean-Marie Cusinberche sur Georges Mathieu », où sa mission consiste à numériser les archives historiques créées en 1965, à les enrichir et à préparer des attestations recensant l’historique complet et la provenance des œuvres.
Yveline Huguet

Yveline Huguet est titulaire de Masters en archéologie puis en conservation-restauration du patrimoine spécialisée dans les biens culturels en matériaux organiques et en conservation préventive des collections patrimoniales. Elle exerce en Freelance pour les musées de France et pour des institutions nationales/internationales depuis 20 ans. Soucieuse des problématiques relatives à la traçabilité des œuvres et de leur provenance, elle oriente ses recherches sur les MNR et les œuvres spoliées pendant les guerres au cours de son DU Recherche de Provenances des œuvres.
Hélène Ivanoff

Agrégée d’histoire et docteure en histoire et civilisations (EHESS), Hélène Ivanoff est chercheuse associée au Centre Georg Simmel (UMR 8131-CNRS)/EHESS et à l’Institut Frobenius de l’université Goethe de Francfort-sur-le-Main. Forte d’une expérience de plusieurs années dans la recherche académique sur des projets internationaux, elle est spécialisée dans les relations artistiques et culturelles franco-allemandes, l’histoire des collections européennes et extra-européennes et l’histoire du marché de l’art, des galeries et des avant-gardes au XXème siècle. Depuis 2020, elle exerce en tant qu’historienne indépendante et mène des recherches de provenance pour des institution culturelles et des particuliers. Elle intervient dans différentes formations universitaires sur ces thématiques.
Isabelle Jakobiak-Villalonga

Isabelle est diplômée en Histoire et Histoire de l’art (Université Jean Moulin Lyon III). Elle a travaillé pour des collections d’art publiques, pour le marché de l’art auprès d’un commissaire priseur lyonnais, puis a été cheffe de projets dans des structures privées. Soucieuse des enjeux liés à la traçabilité des biens culturels, spécialisée dans la peinture et l’histoire du marché de l’art sous l’Occupation, Isabelle oriente ses recherches de provenance sur les œuvres disparues et spoliées pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle exerce en freelance auprès des institutions, marchands d’art, généalogistes et particuliers.
Salomon Koyambutu Tholase

Salomon Koyambutu Tholase est formé en histoire et muséologie et est actuellement chercheur à l’Institut des Musées nationaux du Congo Musée National du Congo/RDC.
Famienh Max Cyrus Kramo

Diplômé d’un Master en Droit Public fondamental, Famienh Max Cyrus Kramo poursuit sa formation en thèse de droit, à l’Ecole doctorale de droit et de science politique Pays de la Loire. En effet, depuis Octobre 2023, il travaille sur l’appréhension juridique par les États africains de la restitution des biens culturels. La recherche de provenances constitue également un point important de son sujet de doctorat.
Maximilien Lecordier

Historien de l’art diplômé de l’École du Louvre, Maximilien s’est spécialisé dans l’art du XIXe et de la première moitié du XXe siècle. C’est à travers son mémoire d’étude « André Schoeller et les ventes de la succession George Viau sous l’Occupation : l’exceptionnelle économie du marché de l’art pendant la Seconde Guerre mondiale » (sous la direction de Camille Morando, Mai 2022) que Maximilien a abordé la recherche de provenances. Au contact des héritiers de George Viau, il établit le catalogue raisonné de la collection Viau sous l’égide de l’École Normal Supérieure – PSL. Durant ces travaux, il a pu caractériser « d’œuvres d’art spoliées » une dizaine de tableaux et dessins, notamment la Rochelle, Les tours vertes de Paul Signac et a mis en avant les problèmes liés au statut des MNR. Actif sur le marché de l’art comme Art Advisor, il met ses compétences à contribution des maisons de ventes aux enchères, des marchants et collectionneurs désireux d’authentifier et de compléter l’historique des œuvres.
Soizic Le Cornec

Formée à l’Ecole du Louvre en histoire et anthropologie des arts de l’Océanie, Soizic s’oriente en master et dans le cadre du diplôme universitaire vers l’histoire et la recherche de provenances des collections océaniennes. Elle poursuit actuellement sa formation au musée du quai Branly-Jacques Chirac.
Mathilde Leduc-Grimaldi

Diplomée d’un master en histoire de l’art (Paris I) et d’un doctorat en histoire (UNIRSM), titulaire du DU en Recherche de Provenance (Paris Nanterre), Mathilde Leduc-Grimaldi travaille à l’AfricaMuseum (Belgique) depuis une dizaine d’années et enseigne Western Colorado University au sein du Master de management des Galeries et des Musées. Son intérêt pour la recherche de provenance se situe donc à la croisée des pratiques nord-américaines et européennes, dans le cadre d’une circulation des œuvres toujours plus globalisées.
Richard Legay

Richard Legay est un historien spécialiste de la période contemporaine et des questions mémorielles et médiatiques. Il travaille aujourd’hui comme senior researcher à l’Institut Arnold-Bergstraesser de Freiburg-im-Breisgau, en Allemagne. Il coordonne actuellement un projet de recherche réciproque sur les dimensions immatérielles de la restitution du patrimoine culturel africain, en partenariat avec Rebecca Ohene-Asah (UniMAC, Ghana) and Zainab M. Shallangwa (Maiduguri, Nigéria), dans lequel la recherche de provenances, notamment pour les collections photographiques et audiovisuelles, y joue un rôle important. Il a obtenu sa thèse en histoire en 2020 à l’Université du Luxembourg et son M.Phil in Public History & Cultural Heritage au Trinity College Dublin en 2016.
Stéphanie Marius

Après une carrière de journaliste chef de rubrique en presse économique et la collaboration avec le média Africa Intelligence, Stéphanie Marius est admise au concours d’Etat de conservatrice des bibliothèques. Elle occupe désormais la fonction de responsable des Services aux publics de la Bibliothèque de l’Hôtel de Ville à Paris. L’établissement conserve notamment des fonds consacrés à l’Histoire de France, des publications officielles et des fonds coloniaux.
Agustín Martínez Peláez

Agustín Martínez Peláez est titulaire d’un doctorat en histoire de l’art et en collectionnisme de l’université de Grenade, où il a été formé. Il est actuellement chargé de cours à l’université Rey Juan Carlos de Madrid, où il enseigne le master en gestion du marché de l’art. Il est directeur du High Performance Research Group HIERT (History, Iconography and Economics of Art), au sein duquel il participe à des recherches sur le marché de l’art et la collection en Espagne, et a présenté, en tant qu’investigateur principal, un projet de recherche sur les questions liées à la provenance et à la restitution des œuvres d’art en Espagne.
Emilie Mermillod

Avocate de formation, Emilie Mermillod s’est formée en droit international privé à l’université d’Oslo avant de se spécialiser dans le domaine du droit de l’art (Université Jean Moulin, Lyon 3). Après des expériences professionnelles au sein du département juridique de maisons de ventes à Londres et Paris, elle rejoint en 2012 l’équipe d’un spécialiste en art impressionniste et moderne. Depuis 2013, elle est installée à Genève et s’intéresse à la recherche de provenances et aux échanges transfrontaliers entre la France et la Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale.
Zoé Meyer

Zoé Meyer est diplômée de l’École du Louvre où elle s’est spécialisée en architecture, décor et ameublement des grandes demeures. Parallèlement à ses études en histoire de l’art, elle s’est formée en droit de la culture et du patrimoine à l’Université Paris-Saclay. En 2023, elle a obtenu sa maîtrise en muséologie de l’Université de Montréal, et un diplôme d’études spécialisé en gestion des organismes culturels d’HEC Montréal. Elle a effectué des recherches universitaires sur les témoignages oraux de la Shoah ainsi que leur présentation dans les salles d’exposition ; expérience qui l’a menée à se spécialiser dans la recherche de provenance sous le national-socialisme. Forte d’une expérience professionnelle dans un cabinet de généalogie au service des assurances, Zoé Meyer est aujourd’hui chercheuse de provenance indépendante. Elle continue par ailleurs sa formation au sein du Certificate of Advanced Studies en recherche de provenance de l’Université de Neuchâtel.
Paul Minvielle

Paul Minvielle est diplômé de la première promotion du parcours « Biens sensibles, Provenances et Enjeux internationaux » à l’École du Louvre, ainsi que de la Sorbonne et de l’Université de Nantes (Droit de l’art et de la culture). Spécialisé dans la recherche de provenance des œuvres d’art asiatiques, il a consacré son mémoire à l’étude des œuvres chinoises acquises comme butin de guerre par les armées françaises lors de la Seconde Guerre de l’Opium, aujourd’hui conservées dans des institutions françaises. Par ses recherches, il cherche à mettre en lumière la provenance des œuvres asiatiques en France, en éclairant les circonstances de leur acquisition et leur intégration dans les collections nationales.
Guilhem Monédiaire

Doctorant en Histoire du droit à l’École de droit de l’Université Clermont Auvergne, mon travail doctoral porte sur une clarification des appropriations mobilières durant la colonisation française en Afrique subsahienne, notamment au travers d’une approche juridique casuiste préconisant la neutralité axiologique. Diplômé en 2023 du DU « Recherche de provenances des œuvres » de l’Université Paris Nanterre, mes thèmes de recherches conjuguent l’histoire du droit colonial, le droit du patrimoine culturel et la gestion des conflits.
Nicolas Moret

Nicolas Moret est diplômé depuis 2020 de la Haute Ecole Arc Conservation-restauration de Neuchâtel (Suisse) avec une spécialisation pour les objets archéologiques et ethnographiques. Il a travaillé pendant quatre ans comme conservateur-restaurateur au Musée cantonal d’archéologie et d’histoire de Lausanne (Suisse). En 2024, afin d’élargir ses compétences et participer aux problématiques actuelles liées à la recherche de provenances, il suit le Diplôme universitaire « Recherche de provenances des oeuvres: Circulations, spoliations, trafics illicites et restitutions » de l’Université Paris Nanterre avec un attrait particulier pour les objets issus du contexte colonial, notamment relevant de la zone géographique océanienne. En outre, il est également membre de l’Association Suisse de Recherche de Provenance.
Elim Nivière-Schouvaloff

Elim Nivière-Schouvaloff est historien de l’art et responsable de la recherche de provenance au sein de la galerie Kraemer et Cie à Paris. Spécialiste de l’histoire du marché de l’art parisien durant l’Entre-deux-guerres et des ventes d’œuvres d’art opérées par l’Union soviétique, il s’intéresse aux enjeux de la circulation des biens culturels dans le monde, mais aussi aux questions culturelles de l’émigration russe en France. Son travail de recherche La circulation sur le marché parisien des œuvres d’art vendues par les Soviétiques 1920-1939 (en cours de publication) a été récompensé, en 2024, par le prix Louvre-Drouot, ainsi que le Grand Prix Marcel Wormser de recherche de provenance décerné par l’association Astres.
Garance Nyssen

Garance Nyssen est doctorante en anthropologie (University of East Anglia, Norwich, UK). Formée à l’École du Louvre et à l’Université Paris Nanterre en ethnologie, elle s’intéresse aux objets originaires de l’actuelle Polynésie française conservés en dehors du territoire, ainsi qu’aux enjeux qui entourent ces collections : leur accessibilité, leur circulation et la manière dont il faut en prendre soin. À partir des récents retours de certains de ces objets à Tahiti (2023), Garance observe comment ces morceaux du passé tracent de nouveaux chemins en Polynésie française et elle s’engage à écouter les voix de celles et ceux qui, petit à petit, se rattachent à ces objets.
Blanche Offret

Diplômée du Master en droit du patrimoine culturel de l’université Paris-Saclay et d’un premier cycle en histoire de l’art à l’école du Louvre, en spécialité archéologie paléochrétienne et byzantine, Blanche Offret profite de ses expériences singulières au Moyen-Orient pour se spécialiser dans la recherche de provenance et la préservation de biens archéologiques et religieux. Elle enrichit cette approche par ses connaissances juridiques en matière d’appropriations illicites et illégitimes.
Lucile Paraponaris

Diplômée en histoire et en histoire de l’art, Lucile Paraponaris est chargée de recherches de provenance au musée de l’Armée, avec pour principales missions l’inventaire des collections extra-européennes et la reconstitution du cycle de vie de ces objets, de leur création à leur entrée dans les collections du musée. Ce travail s’inscrit dans la double perspective de l’ouverture d’un parcours colonisation-décolonisation d’ici 2028, ainsi que des débats sur la restitution du patrimoine africain consécutifs au rapport Sarr-Savoy.
Charlotte Plat

Diplômée de Paris 1 Panthéon-Sorbonne d’un Master de recherche en Histoire ancienne, Charlotte est historienne de formation. La jeune chercheuse décide alors d’intégrer l’École du Louvre afin d’approfondir son cursus en histoire de l’art, débuté en licence quelques années auparavant. Au cours de sa première année de Master 2 au sein de l’École, elle s’intéresse à la protection du patrimoine. De fil en aiguille, elle découvre la recherche de provenance et se prend de passion pour les archives. La seconde année de Master 2 est l’occasion pour Charlotte de rédiger son mémoire sur les œuvres MNR du musée du Louvre, tout en intégrant en parallèle le Diplôme Universitaire “Recherche de provenances” de Nanterre Université. Un second mémoire de recherches voit le jour et porte sur les archives de la galerie parisienne Raphaël Gérard.
Cécile Poulot

Docteure en histoire de l’architecture et en études germaniques en 2020, Cécile Poulot est chargée de recherches à la Commission pour la restitution des biens et l’indemnisation des victimes de spoliations antisémites (CIVS) depuis 2022.
Arnaud Quertinmont

Arnaud Quertinmont, titulaire d’un doctorat en archéologie et histoire de l’art obtenu conjointement à l’Université libre de Bruxelles et à l’Université Charles-de-Gaulle, exerce les fonctions de conservateur de la section des antiquités égyptiennes et proche-orientales au Musée royal de Mariemont (Morlanwelz, Belgique). Ses recherches égyptologiques l’amènent à explorer en profondeur la notion de provenance des objets dont il a la charge et à reconstituer la « biographie culturelle » des objets qu’il étudie.
Hadrien J. Rambach

Hadrien J. Rambach, diplômé en Administration de l’Entreprise, et en Esthétique, est actuellement inscrit en thèse de numismatique. Français, établi à Londres de 2003 à 2015, et depuis à Bruxelles, il exerce comme conseiller en art. Il est membre de la Chambre belge des experts en œuvres d’art ainsi qu’expert judiciaire près des cours et tribunaux belges, et publie beaucoup sur le thème de l’histoire du collectionnisme. Spécialiste de la recherche de pédigrées, pour les pierres gravées et les monnaies antiques, il redonne régulièrement des provenances anciennes à des œuvres orphelines, y compris dans les collections des plus grands musées.
Sonia Salanon

Titulaire d’un master en administration de projets culturels, spécialisé en patrimoine et tourisme culturel, obtenu à l’IESA Paris. Elle a développé une véritable passion pour la gestion de projets culturels et travaille déjà de manière très professionnelle dans ce domaine. Pour poursuivre ses études, elle a suivi une formation sur la recherche de provenance des œuvres d’art à l’université de Paris Nanterre et a rédigé un mémoire de recherche sur les vols et trafics illicites des biens culturels au Bénin, en se concentrant sur le cas du Goubassa au Musée Historique d’Abomey. Grâce à ces formations de haut niveau, elle souhaite travailler en collaboration avec des institutions internationales ou même créer sa propre agence à portée internationale.
Stéphanie Schwill-Egli

Historienne de l’art spécialiste de tableaux anciens et modernes, Stéphanie Schwill-Egli a fait ses études à Zurich (Suisse) et travaillé plus de 15 ans dans diverses galeries et maisons de ventes aux enchères, dont Sotheby’s et Koller Auktionen AG. En 2023, elle a fondé avec deux collègues une entreprise de recherches de provenance et de conseil en art, Levarte Sàrl. Stéphanie est également membre de l’Association Suisse des Historiennes et Historiens de l’Art, de l’Association Suisse de Recherche de Provenance et de l’Arbeitskreis Provenienzforschung e.V.
Luna Silvestri

Luna Silvestri est une chercheuse spécialisée dans la provenance des biens sensibles. Diplômée de l’École du Louvre, de l’University College London et de l’Université de Glasgow, elle a également étudié à l’Université de Bonn. Elle a travaillé sur des sites archéologiques comme Tall Hisban et Khirbet Beit Loya. Elle a mené des recherches sur la provenance du fonds textile indien Krishna Riboud, constitué de 4 200 pièces, au musée Guimet, et a travaillé comme restauratrice et régisseuse pour le City Palace Museum de Jaipur. Actuellement boursière à l’association Musique & Spoliations, elle étudie la provenance des instruments de musique spoliés pendant la Seconde Guerre mondiale, en collaboration avec le Nucleo Tutela Patrimonio Culturale des Carabinieri. Elle est membre du groupe de recherche ICOM Provenienza Italia.
Isabelle Tassignon

Isabelle Tassignon est docteur en histoire de l’art et archéologie de l’Université de Liège, et ancienne membre belge de l’École française d’Athènes. Elle a fouillé en Syrie, en Grèce et à Chypre et enseigné l’archéologie classique aux universités de Liège et de Namur. Elle a travaillé comme conservatrice des collections d’archéologie et d’ethnologie à la Fondation Gandur pour l’Art, où elle a mené des recherches de provenance. Après avoir co-organisé un colloque sur la question des « œuvres orphelines » à l’Université de Genève en 2021, elle s’investit dans les travaux du Working Group on Orphan Objects, sous les auspices d’UNIDROIT.
Déborah Teboul

Diplômée d’un master de droit privé et d’une licence d’Histoire de l’art, elle travaille depuis 1996 en tant que clerc de commissaire-priseur et spécialiste des arts d’Orient et d’Extrême- Orient en maison de ventes française. Consciente des problématiques, des enjeux et des intérêts de la notion de provenance au sein du marché de l’art, elle décide de suivre en 2022, la formation initiée à l’Université Paris Nanterre avec le DU Recherche de Provenances des œuvres et rédige un mémoire sur ce sujet. Convaincue que la traçabilité des biens reste le seul moyen de s’assurer de la légalité des transactions, elle met désormais à profit ses acquis pour la recherche et la vérification des provenances des “biens sensibles” confiés.
Marie-Sophie Thiery

Diplômée en Histoire de l’art et Archéologie de l’UCLouvain (Belgique), Marie-Sophie Thiery a travaillé comme journaliste dans le domaine culturel et artistique, puis exercé durant 15 années dans un cabinet d’expertise d’œuvres d’art, couvrant tous les domaines et époques, principalement les tableaux anciens et modernes. A côté de son engagement actuel à l’UCLouvain, elle développe une activité freelance en recherche de provenances pour des institutions, salles de vente et collectionneurs privés.
Tshibangu Tshiapota

Tshibangu Tshiapota est historien et muséologue de formation. Actuellement il est chercheur à l’Institut des Musées nationaux du Congo (IMNC) à la section d’Histoire et Traditions orales. Il mène présentement les recherches de provenances sur les collections issues de la communauté Nande du Nord-Kivu, au Congo (RDC). Ces collections ont été acquises pendant la période coloniale, et sont conservées à AfricaMuseum à Tervuren (Belgique).
Nadia Vargaftig

Nadia Vargaftig est historienne, enseignante-chercheuse à l’Université de Reims Champagne-Ardenne depuis 2015. Docteure en histoire, elle a rédigé et publié sa thèse sur les expositions coloniales pendant la période fasciste en Italie et salazariste au Portugal (1918-1940), dans une approche d’histoire politique et culturelle comparée. Elle consacre désormais une partie de ses recherches aux circulations d’objets africains dans l’ex-empire portugais et s’intéresse plus particulièrement aux provenances des collections africaines des musées portugais, espagnols et italiens
Vanessa Vidot

Professionnelle du marché de l’art international depuis plus d’une quinzaine d’année, Vanessa Vidot est spécialisée en art moderne et contemporain. Elle fait ses armes, pendant une dizaine d’année à la direction d’une galerie de second marché, basée à Paris et coordonne le bureau de New York durant les deux premières années. Elle fonde Wit Art en 2017, résultat de son observation des dynamismes et des évolutions du secteur du marché de l’art. Depuis sept ans, Vanessa Vidot accompagne des propriétaires d’œuvres d’art dans la gestion, la préservation, la conservation et la valorisation de leur patrimoine.
Esther Vihounkpan

Diplômée d’une licence en Histoire de l’art et d’un Master en Gestion du patrimoine culturel. Esther Vihounkpan se spécialise en Conservation du patrimoine en spécialité musées à l’Institut national du patrimoine à Paris en France. Elle s’intéresse outre la conservation à la recherche de provenance, sujet sur lequel elle s’est penché dans le cadre de son stage de spécialité en menant des recherches sur des objets issus du marché de l’art du musée des explorations du monde de Cannes et sur les harnachements Mamelouks du musée de l’armée.
Jéronime Zanmassou

Jéronime Zanmassou, de nationalité béninoise, est de la promotion 2023-2024 en DU « Recherche de
provenances des œuvres, circulations, spoliation, trafics illicites et restitutions » de l’Université Paris Nanterre. Elle est docteure en Economie et Gestion du Patrimoine de l’Université d’Abomey-Calavi au Bénin et en Art de Bâtir et Urbanisme de l’Université Libre de Bruxelles. Elle s’intéresse aux questions de recherche de provenances, de gestion muséale, de dynamiques territoriales, de paysage urbain historique, et d’imaginaire d’aménagement. Elle est aussi diplômée du Master 2 en développement, dans la spécialité Gestion du Patrimoine Culturel de l’Université Senghor d’Alexandrie (Egypte), et de la licence professionnelle en Analyse et Politiques de Développement de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de l’Université d’Abomey-Calavi (Bénin).