Biographies

Nicolas Amoroso

Nicolas est conservateur de la Section des antiquités grecques et romaines au Musée royal de Mariemont (Belgique). Il a obtenu son doctorat en archéologie et histoire de l’art à l’UCLouvain pour ses recherches consacrées à l’iconographie religieuse et aux pratiques cultuelles dans la sphère privée à l’époque impériale romaine. La recherche de provenance est au cœur de ses travaux qui explorent la « biographie culturelle » des œuvres au sein des collections dont il a la charge. Ses recherches s’intéressent aussi à la « recontextualisation » des objets archéologiques acquis au tournant des 19e et 20e siècles.

Kader Bamba

Kader Bamba

Kader est juriste en droit de l’art et de la culture. Diplômé d’un Master en droit de l’Union européenne et d’un diplôme universitaire en droit de l’art et de la culture, il s’est spécialisé dans le domaine juridico-culturel et plus spécialement sur la problématique du trafic illicite des biens culturels. Actuellement en deuxième année de thèse doctorale, il travaille sur l’apport de la recherche de provenances dans la lutte contre le trafic illicite des biens culturels.

Vanessa Boschloos

Vanessa Boschloos est spécialisée en archéologie du Proche-Orient, de l’Égypte et de la Méditerranée phénicienne-punique. Elle a obtenu son doctorat en archéologie et histoire de l’art à la Vrije Universiteit Brussel et a travaillé au sein des Musées royaux d’art et d’histoire de Bruxelles et du Metropolitan Museum of Art. Vanessa a fouillé en Syrie, au Liban et en Chypre, et enseigne actuellement à l’université de Gand. En tant que membre du comité belge du Bouclier Bleu, elle s’engage à la protection du patrimoine culturel et à la lutte contre le trafic illicite de biens culturels.

Association « Archives Jean-Marie Cusinberche sur Georges Mathieu »

« Archives Jean-Marie Cusinberche sur Georges Mathieu » est une association à but non lucratif, créée en 2021 dans le but de partager les connaissances accumulées depuis 1965 par le documentaliste Jean-Marie Cusinberche sur l’œuvre du peintre Georges Mathieu. Aujourd’hui, l’association poursuit son travail sur ce fond de documentation historique en enrichissant continuellement les Archives, en numérisant les documents physiques et en complétant les provenances des œuvres répertoriées. À la demande des collectionneurs et des maisons de ventes, l’association fournit des attestations des Archives y indiquant l’historique complet des œuvres. Sur l’avis du collège de sachants, composé de trois personnes reconnues pour leur expertise sur l’œuvre de Georges Mathieu, l’association délivre également des attestations d’inclusion en Supplément aux Archives historiques.

Madelon Dewitte

Diplômée d’un master en droit, d’un master en histoire de l’art et d’un master de spécialisation en langues et civilisations africaines, Madelon Dewitte complète sa formation en 2022 avec le DU Recherche de Provenances des œuvres à l’Université Paris Nanterre. Depuis le mois d’août 2022, elle travaille au sein de l’Africamuseum de Tervuren en Belgique en tant que chercheuse de provenance.

Camille Dolé (Art’héna Investigation)

Après un master de Droit, mention cybersécurité, et une licence d’Histoire de l’Art, Camille a clôturé son cursus par la formation d’enquêteur privé. Elle a ouvert son agence d’enquêtes privées, Art’théna Investigation, spécialisée dans le marché de l’art et l’investigation numérique (OSINT) à Paris. Elle accompagne les acteurs du marché dans leurs démarches de recherches de provenance, mais aussi sur des missions d’escroquerie, de vol, de blanchiment ou encore de fraude à l’assurance. Passionnée d’informatique, elle mêle terrain et investigations informatiques dans toutes ces enquêtes, lui permettant de diversifier les sources.

Marie Duflot

Juriste de formation, Marie Duflot s’est spécialisée en droit international public à l’université de Leyde et s’est initiée à la recherche en se concentrant sur la protection du patrimoine culturel (destruction volontaire, trafic illicite). Elle complète ensuite sa formation avec une licence en Histoire de l’Art et le DU Recherche de Provenances des œuvres. Elle a coordonnée les activités d’ASTRES (Association pour le Soutien aux Travaux de Recherche Engagés sur les Spoliations) pendant plusieurs années et est désormais un membre actif de l’association.
Aujourd’hui, Marie Duflot est doctorante-salariée au sein de l’EHESS, dans le cadre d’une convention Cifre avec le cabinet Corinne Hershkovitch. Elle exerce en parallèle tant que chercheuse de provenance en freelance.

Anne Dunn-Vaturi

Anne Dunn-Vaturi est chercheuse de provenance dans le Département de l’art du Proche-Orient ancien au Metropolitan Museum of Art depuis 2009. Auparavant, elle a travaillé au Louvre pour le récolement des dépôts antiques et mené les recherches sur les antiquités et les arts de l’Islam faisant partie des MNR dans le cadre de la Commission Matteoli. Anne est diplômée de l’École du Louvre (1er cycle et Muséologie), et a obtenu une maitrîse d’archéologie du Proche-Orient à la Sorbonne, Université Paris I.

Gabriel Fabre-Rousseau

Diplôme de Sciences po Toulouse, Gabriel se forme aux méthodes de recherche de provenance lors d’une mission pour l’association ASTRES, sous la tutelle de Me Corinne Hershkovitch. Convaincu que la transparence des collections nécessite un travail de fond sur leurs provenances, ses réflexions à l’issue du DU Recherche de Provenances des œuvres s’orientent sur la place et le devenir du « patrimoine sensible », autant que sur le patrimoine spolié.

Nadezda Gric

Juriste de formation et diplômée spécialiste du marché de l’art, Nadezda Gric travaille depuis plusieurs années au sein d’un cabinet d’expertise spécialisé dans les peintures et sculptures des XIXe et XXe siècles. Elle est chargée de la recherche et de l’expertise des œuvres destinées à être vendues aux enchères, de la gestion des archives des peintres, de la recherche documentaire et de la rédaction des catalogues raisonnés. Parallèlement, elle collabore avec l’association « Archives Jean-Marie Cusinberche sur Georges Mathieu », où sa mission consiste à numériser les archives historiques créées en 1965, à les enrichir et à préparer des attestations recensant l’historique complet et la provenance des œuvres.

Yveline Huguet

Yveline Huguet est titulaire de Masters en archéologie puis en conservation-restauration du patrimoine spécialisée dans les biens culturels en matériaux organiques et en conservation préventive des collections patrimoniales. Elle exerce en Freelance pour les musées de France et pour des institutions nationales/internationales depuis 20 ans. Soucieuse des problématiques relatives à la traçabilité des œuvres et de leur provenance, elle oriente ses recherches sur les MNR et les œuvres spoliées pendant les guerres au cours de son DU Recherche de Provenances des œuvres.

Isabelle Jakobiak-Villalonga

Isabelle est diplômée en Histoire et Histoire de l’art (Université Jean Moulin Lyon III). Elle a travaillé pour des collections d’art publiques, pour le marché de l’art auprès d’un commissaire priseur lyonnais, puis a été cheffe de projets dans des structures privées. Soucieuse des enjeux liés à la traçabilité des biens culturels, spécialisée dans la peinture et l’histoire du marché de l’art sous l’Occupation, Isabelle oriente ses recherches de provenance sur les œuvres disparues et spoliées pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle exerce en freelance auprès des institutions, marchands d’art, généalogistes et particuliers.

Famienh Max Cyrus Kramo

Diplômé d’un Master en Droit Public fondamental, Famienh Max Cyrus Kramo poursuit sa formation en thèse de droit, à l’Ecole doctorale de droit et de science politique Pays de la Loire. En effet, depuis Octobre 2023, il travaille sur l’appréhension juridique par les États africains de la restitution des biens culturels. La recherche de provenances constitue également un point important de son sujet de doctorat.

Maximilien Lecordier

Historien de l’art diplômé de l’École du Louvre, Maximilien s’est spécialisé dans l’art du XIXe et de la première moitié du XXe siècle. C’est à travers son mémoire d’étude « André Schoeller et les ventes de la succession George Viau sous l’Occupation : l’exceptionnelle économie du marché de l’art pendant la Seconde Guerre mondiale » (sous la direction de Camille Morando, Mai 2022) que Maximilien a abordé la recherche de provenances. Au contact des héritiers de George Viau, il établit le catalogue raisonné de la collection Viau sous l’égide de l’École Normal Supérieure – PSL. Durant ces travaux, il a pu caractériser « d’œuvres d’art spoliées » une dizaine de tableaux et dessins, notamment la RochelleLes tours vertes de Paul Signac et a mis en avant les problèmes liés au statut des MNR. Actif sur le marché de l’art comme Art Advisor, il met ses compétences à contribution des maisons de ventes aux enchères, des marchants et collectionneurs désireux d’authentifier et de compléter l’historique des œuvres.

Soizic Le Cornec

Formée à l’Ecole du Louvre en histoire et anthropologie des arts de l’Océanie, Soizic s’oriente en master et dans le cadre du diplôme universitaire vers l’histoire et la recherche de provenances des collections océaniennes. Elle poursuit actuellement sa formation au musée du quai Branly-Jacques Chirac.

Mathilde Leduc-Grimaldi

Diplomée d’un master en histoire de l’art (Paris I) et d’un doctorat en histoire (UNIRSM), titulaire du DU en recherche de Provenance (Nanterre), Mathilde Leduc-Grimaldi travaille à l’AfricaMuseum (Belgique) depuis une dizaine d’années et enseigne Western Colorado University au sein du Master de management des Galeries et des Musées. Son intérêt pour la recherche de provenance se situe donc à la croisée des pratiques nord-américaines et européennes, dans le cadre d’une circulation des œuvres toujours plus globalisées.

Dorothée Maclou

Dorothée Croccel Maclou, titulaire d’un DESS en sciences économiques et en management de l’Université d’Aix-Marseille, réside en Suisse depuis 2016, où elle a a enrichi son parcours académique par un Master de spécialité en histoire de l’art et d’un Certificate of Advanced Studies en gestion de collection d’art à la Haute École de Gestion de Genève. Forte de plusieurs années d’enseignement, elle concentre ses travaux sur la recherche de provenances et le parcours d’œuvres d’art issues de collections privées dispersées. Adoptant une approche multidisciplinaire, elle vise à retracer la généalogie des œuvres pour renforcer l’intégrité du marché de l’art et enrichir la compréhension du patrimoine culturel à travers les époques.

Clara Melotte Decanis

Diplômée en histoire de l’art et gestion du patrimoine culturel, Clara Melotte Decanis s’est spécialisée au cours de ses études en recherche de provenance sur les biens spoliés pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle a eu l’opportunité de travailler sur les acquisitions des musées nationaux pendant l’Occupation, les instruments de musiques spoliés, ainsi que les œuvres MNR confiées au musée d’Orsay. A la suite du DU Recherche de Provenances des œuvres, elle souhaite mettre à profit ses compétences en recherche de provenance au service de la transparence au sein des collections de musées.

Emilie Mermillod

Avocate de formation, Emilie Mermillod s’est formée en droit international privé à l’université d’Oslo avant de se spécialiser dans le domaine du droit de l’art (Université Jean Moulin, Lyon 3). Après des expériences professionnelles au sein du département juridique de maisons de ventes à Londres et Paris, elle rejoint en 2012 l’équipe d’un spécialiste en art impressionniste et moderne. Depuis 2013, elle est installée à Genève et s’intéresse à la recherche de provenances et aux échanges transfrontaliers entre la France et la Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale.

Guilhem Monédiaire

Doctorant en Histoire du droit à l’École de droit de l’Université Clermont Auvergne, mon travail doctoral porte sur une clarification des appropriations mobilières durant la colonisation française en Afrique subsahienne, notamment au travers d’une approche juridique casuiste préconisant la neutralité axiologique. Diplômé en 2023 du DU « Recherche de provenances des œuvres » de l’Université Paris Nanterre, mes thèmes de recherches conjuguent l’histoire du droit colonial, le droit du patrimoine culturel et la gestion des conflits.

Nicolas Moret

Nicolas Moret est diplômé depuis 2020 de la Haute Ecole Arc Conservation-restauration de Neuchâtel (Suisse) avec une spécialisation pour les objets archéologiques et ethnographiques. Il a travaillé pendant quatre ans comme conservateur-restaurateur au Musée cantonal d’archéologie et d’histoire de Lausanne (Suisse). En 2024, afin d’élargir ses compétences et participer aux problématiques actuelles liées à la recherche de provenances, il suit le Diplôme universitaire « Recherche de provenances des oeuvres: Circulations, spoliations, trafics illicites et restitutions » de l’Université Paris Nanterre avec un attrait particulier pour les objets issus du contexte colonial, notamment relevant de la zone géographique océanienne. En outre, il est également membre de l’Association Suisse de Recherche de Provenance.

Garance Nyssen

Garance Nyssen est doctorante en anthropologie (University of East Anglia, Norwich, UK). Formée à l’École du Louvre et à l’Université Paris Nanterre en ethnologie, elle s’intéresse aux objets originaires de l’actuelle Polynésie française conservés en dehors du territoire, ainsi qu’aux enjeux qui entourent ces collections : leur accessibilité, leur circulation et la manière dont il faut en prendre soin. À partir des récents retours de certains de ces objets à Tahiti (2023), Garance observe comment ces morceaux du passé tracent de nouveaux chemins en Polynésie française et elle s’engage à écouter les voix de celles et ceux qui, petit à petit, se rattachent à ces objets.

Blanche Offret

Diplômée du Master en droit du patrimoine culturel de l’université Paris-Saclay et d’un premier cycle en histoire de l’art à l’école du Louvre, en spécialité archéologie paléochrétienne et byzantine, Blanche Offret profite de ses expériences singulières au Moyen-Orient pour se spécialiser dans la recherche de provenance et la préservation de biens archéologiques et religieux. Elle enrichit cette approche par ses connaissances juridiques en matière d’appropriations illicites et illégitimes.

Lucile Paraponaris

Diplômée en histoire et en histoire de l’art, Lucile Paraponaris est chargée de recherches de provenance au musée de l’Armée, avec pour principales missions l’inventaire des collections extra-européennes et la reconstitution du cycle de vie de ces objets, de leur création à leur entrée dans les collections du musée. Ce travail s’inscrit dans la double perspective de l’ouverture d’un parcours colonisation-décolonisation d’ici 2028, ainsi que des débats sur la restitution du patrimoine africain consécutifs au rapport Sarr-Savoy.

Charlotte Plat

Diplômée de Paris 1 Panthéon-Sorbonne d’un Master de recherche en Histoire ancienne, Charlotte est historienne de formation. La jeune chercheuse décide alors d’intégrer l’École du Louvre afin d’approfondir son cursus en histoire de l’art, débuté en licence quelques années auparavant. Au cours de sa première année de Master 2 au sein de l’École, elle s’intéresse à la protection du patrimoine. De fil en aiguille, elle découvre la recherche de provenance et se prend de passion pour les archives. La seconde année de Master 2 est l’occasion pour Charlotte de rédiger son mémoire sur les œuvres MNR du musée du Louvre, tout en intégrant en parallèle le Diplôme Universitaire “Recherche de provenances” de Nanterre Université. Un second mémoire de recherches voit le jour et porte sur les archives de la galerie parisienne Raphaël Gérard.

Hadrien J. Rambach

Hadrien J. Rambach, diplômé en Administration de l’Entreprise, et en Esthétique, est actuellement inscrit en thèse de numismatique. Français, établi à Londres de 2003 à 2015, et depuis à Bruxelles, il exerce comme conseiller en art. Il est membre de la Chambre belge des experts en œuvres d’art ainsi qu’expert judiciaire près des cours et tribunaux belges, et publie beaucoup sur le thème de l’histoire du collectionnisme. Spécialiste de la recherche de pédigrées, pour les pierres gravées et les monnaies antiques, il redonne régulièrement des provenances anciennes à des œuvres orphelines, y compris dans les collections des plus grands musées.

Sonia Salanon

Sonia Salanon
Sonia Salanon

Titulaire d’un master en administration  de projets culturels, spécialisé en patrimoine et tourisme culturel, obtenu à l’IESA Paris. Elle a développé une véritable passion pour la gestion de projets culturels et travaille déjà de manière très professionnelle dans ce domaine. Pour poursuivre ses études, elle a suivi une formation sur la recherche de provenance des œuvres d’art à l’université de Paris Nanterre et a rédigé un mémoire de recherche sur les vols et trafics illicites des biens culturels au Bénin, en se concentrant sur le cas du Goubassa au Musée Historique d’Abomey. Grâce à ces formations de haut niveau, elle souhaite travailler en collaboration avec des institutions internationales ou même créer sa propre agence à portée internationale.

Déborah Teboul

Déborah Teboul

Diplômée d’un master de droit privé et d’une licence d’Histoire de l’art, elle travaille depuis 1996 en tant que clerc de commissaire-priseur et spécialiste des arts d’Orient et d’Extrême- Orient en maison de ventes française. Consciente des problématiques, des enjeux et des intérêts de la notion de provenance au sein du marché de l’art, elle décide de suivre  en 2022, la  formation initiée à l’Université Paris Nanterre avec le DU Recherche de Provenances des œuvres et rédige un mémoire sur ce sujet. Convaincue que la traçabilité des biens reste le seul moyen de s’assurer de la légalité des transactions, elle met désormais à profit ses acquis pour la recherche et la vérification des provenances des “biens sensibles” confiés.

Vanessa Vidot

Professionnelle du marché de l’art international depuis plus d’une quinzaine d’année, Vanessa Vidot est spécialisée en art moderne et contemporain. Elle fait ses armes, pendant une dizaine d’année à la direction d’une galerie de second marché, basée à Paris et coordonne le bureau de New York durant les deux premières années. Elle fonde Wit Art en 2017, résultat de son observation des dynamismes et des évolutions du secteur du marché de l’art. Depuis sept ans, Vanessa Vidot accompagne des propriétaires d’œuvres d’art dans la gestion, la préservation, la conservation et la valorisation de leur patrimoine.