Colonisée par la France à partir du milieu du XIXème siècle, l’actuelle Polynésie française n’a jamais accédé à l’indépendance. En 1977, lui est accordé un statut d’autonomie de gestion qui lui permit de constituer un gouvernement local comprenant un ministère de la Culture. Dans l’archipel et plus particulièrement dans le contexte urbain de Pape‘ete (Tahiti), les années 1960-1980 furent le théâtre d’un renouveau culturel (Saura 2008) qui se poursuit et se transforme aujourd’hui encore (Alevêque 2023). L’accès au statut d’autonomie fit naître une politique culturelle locale qui passa notamment par la création d’institutions patrimoniales et artistiques, comme le Musée de Tahiti et des Îles – aujourd’hui Te Fare Iamanaha – Musée de Tahiti et des Îles (TFI-MTI) – ouvert en 1974. Héritier du musée de la Société des Études Océaniennes (SEO), créée en 1917 par le gouvernement colonial, il est alors dirigé par l’ethno-archéologue Anne Lavondès, envoyée de l’Hexagone par l’ORSTOM (Office de la recherche scientifique et technique d’Outre-mer). Prérogative du gouvernement polynésien, le musée se donne les mêmes missions que les musées nationaux et suit les principes énoncés par la loi Musée de France de 2002. Toutefois, il n’adopta pas l’appellation « musée de France » afin de se distinguer de la scène patrimoniale hexagonale.

Cet article propose dans un premier temps de revenir sur l’histoire des circulations d’objets entre le TFI-MTI et d’autres musées du Pacifique et de l’Hexagone. Par la suite, il abordera les récents retours d’objets au TFI-MTI (2022-2023) alors que le musée rouvrait ses portes après cinq ans de travaux. Ces retours s’inscrivent dans une politique de circulation de l’héritage matériel polynésien déplacé et le paradigme des « objets ambassadeurs ».

Des solutions « réalistes » : les prêts et dépôts

À l’heure de la SEO, le petit budget de la société ne permet pas d’achats pour agrandir et diversifier la collection, mais des échanges d’objets avec d’autres musées océaniens à Hawai‘i et en Aotearoa/Nouvelle-Zélande ont lieu (Vallée 2019, 238). Au début des années 1980, lorsque le TFI-MTI est dirigé par Lavondès (1981), celle-ci plaide pour des retours d’objets polynésiens conservés dans l’Hexagone au TFI-MTI. Cette politique est alors unique dans le contexte des musées océaniens. Lavondès, qui connaît bien les collections nationales, écrit que les objets « s’entassent dans les réserves » (ibid, 119) des musées continentaux, ce qui ne garantit pas leur bonne conservation – argument que ces musées agitent pourtant afin de contrer les demandes de retours d’objets contestés issus des anciennes colonies françaises. Lavondès note que l’inaliénabilité des collections nationales empêche le transfert d’objets polynésiens au TFI-MTI mais souligne les possibilités offertes par les prêts et les dépôts. Prônant une « politique réaliste » (ibid, 120), la directrice insiste toutefois largement sur les inégalités résultant de l’extractivisme (pré-)colonial, ainsi que sur les manques de budget des musées tels que celui de Tahiti pour accéder à son héritage matériel déplacé. Lavondès propose ainsi que les pays prêteurs ou des instances internationales, telles que l’Unesco, financent les trajets de ces objets pour que ceux-ci puissent être admirés dans leurs pays d’origine. Au début des années 1980, plusieurs institutions comme le musée de la Marine de Paris et le musée des Beaux-Arts de Lille envoient quelques objets de leurs collections en dépôt à Tahiti. Les objets venus de Lille restèrent deux ans, tandis que ceux de Paris sont toujours au TFI-MTI. De même, la Maison généraliste de Pères de Picpus de Rome et la Société des missions évangéliques de Paris, via l’association tahitienne TENETE, déposèrent des éléments de leurs collections au musée, pour une durée illimitée (Bono et al. 2022, 272).

Pa‘u (tambour) originaire de Magareva mis en dépôt par le musée du quai Branly – Jacques Chirac au Te Fare Iamanaha – Musée de Tahiti et des Îles depuis 2009 © Garance Nyssen, mars 2023.

Au début des années 2000 et à l’aube de l’ouverture du musée du quai Branly – Jacques Chirac (mqB-JC), le directeur du TFI-MTI, Jean-Marc Pambrun (1953-2011), souligne que certains membres du gouvernement polynésien – alors indépendantiste – souhaitent la restitution du « patrimoine [polynésien] dispersé » (Pambrun 2006, 72). Exprimant des réserves face au nouveau mqB-JC, le directeur postule toutefois que l’une des manières de remédier à la « permanence des objets en Europe » (ibid, 73) est la mise en place de prêts et la collaboration entre les musées hexagonaux et tahitien. Ainsi, en 2009, à la suite de l’exposition Mangareva. Panthéon de Polynésie, un pa‘u1(tambour) de Magareva fut mis en dépôt au TFI-MTI. Imprévu, ce dépôt résulta de la demande du musée tahitien formulée à la fin de l’exposition. Elle fut approuvée par le mqB-JC notamment parce que celui-ci ne projetait pas de montrer le tambour au public parisien. La convention de dépôt du pa‘u a, jusqu’à présent, été continuellement renouvelée.

À partir de 2014 et après plusieurs années d’instabilité gouvernementale, les rênes du Pays sont données aux Autonomistes jusqu’en 2023 – le parti autonomiste considérant que la question coloniale doit être négociée en interne, avec et au sein de l’État français (Al Wardi 2018, 236). Bien qu’il soit certainement trop strict de considérer que les Indépendantistes soient pro-restitution tandis que les Autonomistes sont ouverts à d’autres modalités de retour des objets polynésiens déplacés, les années 2015 voient l’avènement d’une nouvelle politique culturelle basée sur le principe de circulation.

« Objets ambassadeurs »

Avec la nomination au ministère de la Culture d’Heremoana Maamaatuaiahutapu en 2015 (jusqu’en 2023), le futur du TFI-MTI commence à se dessiner. Le nouveau ministre enclenche un projet de rénovation du musée : les bâtiments d’exposition permanente des années 1970 sont rasés et une nouvelle salle est construite, organisée selon la scénographie d’Adrien Gardère. Ce projet de transformation du TFI-MTI, comme celui des retours d’objets, est ancien, et date du début des années 2000. Maamaatuaiahutapu est soutenu par deux directrices successives du musée, Théano Jaillet et Miriama Bono. En parallèle des projets de travaux, l’équipe scientifique du TFI-MTI met en place les premières listes d’objets conservés dans l’Hexagone et à l’étranger afin de demander leur retour à Tahiti (Nyssen 2024, 158). La sélection s’ajuste au fur et à mesure, jusqu’à l’arrivée d’un premier groupe d’objets en décembre 2022 et février 2023, prêtés et mis en dépôt par le mqB-JC, le British Museum (BM) et le Museum of Archaeology and Anthropology de l’Université de Cambridge (MAA). En 2018, lors de l’ouverture de l’exposition Oceania à la Royal Academy of Arts de Londres, Maamaatuaiahutapu a pour la première fois publiquement formulé l’idée de retours temporaires d’objets polynésiens déplacés vers Tahiti et leur rôle « d’ambassadeur ». Il réitéra ce discours en 2019 au mqB-JC, lors d’une séance de cinéma de la Société des Océanistes, après la projection du documentaire A‘a. Joconde de Polynésie, portant sur l’un des objets polynésiens les plus connus au monde, A‘a, un ancêtre de l’île de Rurutu (Tuha‘a Pae/ archipel des Australes) – par ailleurs prêté au TFI-MTI par le BM en 2023.

Vue de l’espace dédié aux Tuha‘a Pae/archipel des Australes du Te Fare Iamanaha – Musée de Tahiti et des Îles. A‘a, prêté par le British Museum, est présenté à droite, dans la vitrine © Garance Nyssen, mars 2023.

Le concept « d’objet ambassadeur » émergea dans les années 1980 à travers la politique de Jean-Marie Tjibaou (1936-1989), politicien et figure culturelle kanak. Il est intimement lié au projet d’Inventaire du Patrimoine Kanak Dispersé (Boulay 2020), initié à sa demande. Les recherches liées à cet inventaire, visant à recenser les objets kanak anciens et contemporains conservés en Nouvelle-Calédonie et en dehors, conduisirent aux retours temporaires (puis parfois permanents) de certains objets à Nouméa, à l’occasion d’expositions comme De Jade et de Nacre (1990-1991) (Bertin 2025, 90). En Nouvelle-Calédonie, des anciens interrogés sur le sort de leur « patrimoine dispersé » expliquèrent qu’ils ne pouvaient pas demander la restitution d’objets donnés par leurs ancêtres car ils ne détiennent pas l’autorité leur permettant de revenir sur leurs paroles (Del Rio et al. 2006). Marie-Claude Tjibaou (1990, 21) écrivit ainsi que les Kanaks existent toujours à travers ces « Choses […] parties depuis longtemps ». Ces objets « dispersés » sont donc à présent dotés d’une fonction de représentation des Kanaks à l’extérieur de la Nouvelle-Calédonie (Bertin 2020). De la même manière, Maamaatuaiahutapu considéra qu’il ne pouvait revenir sur les décisions des tupuna (ancêtres), surtout si un·e ari‘i (chef·fe) avait décidé de procéder à un échange, un cadeau ou un don rituel avec un·e Européen·ne. L’utilisation par l’ancien ministre polynésien de la Culture du concept d’« objet ambassadeur » est donc ancrée dans un contexte océanien francophone et de négociations vis-à-vis de l’État français. Maamaatuaiahutapu ajouta toutefois que par leur retour temporaire à Tahiti, les objets prêtés « rechargeraient leur mana », leur prestige. Une fois de retour au mqB-JC, au BM ou au MAA, ils deviendront ainsi des ambassadeurs (encore plus) efficaces. Favoriser les retours temporaires et donc les circulations ne se limite pas seulement à initier des mouvements d’objets. En effet, une circulation implique aussi des personnes – les conservateur·rice·s et autres professionnel·e·s de musées, des détenteur·rice·s de savoirs ou artistes qui accompagnent les objets –, des paroles – échangées entre collègues et avec les objets et les lieux – et des gestes – procédures rituelles ou muséales par exemple (Renard 2020, 109). La nouvelle mise en circulation d’objets polynésiens et leur rôle « d’ambassadeur » incitent aussi les musées européens à repenser leur rapport aux objets qu’ils conservent, exposent et avec/sur lesquels ils produisent des savoirs. Le projet de Maamaatuaiahutapu et du TFI-MTI (Bono et al. 2022) s’apparente aux « expanded loans » récemment mis en place entre un musées anglais et la Nation Mississauga (Ontario, Canada) (Peers et al. 2024). Là où, pour diverses raisons, certaines communautés ne souhaitent pas organiser de restitutions, ces prêts engagent les différents parties, et surtout les musées euro-nord-américains, à « inclure des manières d’engagement avec les objets prêtés cohérentes pour les communautés autochtones […] et qui, [une fois les prêts terminés], affecteront la manière dont ces objets sont exposés, dont on en prend soin, et dont ils sont décrits dans les catalogues de musées » (traduction de l’autrice, ibid, 2). Faire circuler des objets n’est donc pas moins politique ou réparateur qu’une restitution et doit tout autant provoquer une « nouvelle éthique relationnelle » (Sarr et al. 2018).

Dans l’espace dédié à Tōtaiete/Îles de la Société, le linteau en bois (en haut à gauche) et des ornements d’oreille (vitrine, en bas à gauche) ont été prêtés par le Museum of Archaeology and Anthropology de l’Université de Cambridge. Le taumi (pectoral, à droite) est un prêt du British Museum © Garance Nyssen, mars 2023.

De la valeur de l’absence 

À l’époque de Lavondès, les objets revenus de l’Hexagone ont suscité grand intérêt. La directrice rapporta en effet (Lavondès 1985, 146) que certain·e·s Polynésien·ne·s souhaitèrent que les objets restent en Polynésie française et y circulent au sein de la population. Après un travail de terrain de treize mois aux Îles de la Société/Tōtaiete et aux Tuāmotu (2022-2024), j’ai observé la coexistence de différentes opinions concernant les futures des objets polynésiens déplacés. À Tahiti, une part de la population urbaine appelle à leur restitution. Néanmoins, d’autres voix soulignent qu’il est aujourd’hui difficile de demander le retour définitif de ces objets car il n’est pas toujours aisé de se positionner par rapport à eux. Ils incarnent un passé ancestral trouble car interdit et déformé par deux siècles d’influence occidentale, missionnaire et coloniale. Avant de demander leur retour définitif, il s’agit pour certain·e·s de mieux comprendre et appréhender leur propre identité, c’est-à-dire leurs généalogies – composées d’ancêtres polynésien·ne·s mais aussi européen·ne·s –, ainsi que le rapport que les Polynésiens et Polynésiennes veulent entretenir avec leur passé. Enfin, sans avoir eu connaissance du discours de Maamaatuaiahutapu, certain·e·s de mes interlocuteur·rice·s accordent plus d’importance à l’agentivité des objets lorsqu’ils sont en dehors de la Polynésie française, tout en soulignant la nécessité que les histoires de ces objets reviennent au Pays.

Valoriser l’absence de cet héritage matériel en Polynésie française a pour but de renouveler la souveraineté culturelle du Pays à l’extérieur et dans l’État français. Néanmoins, la valeur de cette absence a un coût financier et matériel élevé qu’il faut pouvoir assumer. Selon les normes muséales internationales en vigueur, les frais engendrés par des prêts ou des dépôts sont à la charge du musée demandeur, donc du TFI-MTI. Les prières de Lavondès n’ont jamais été entendues ! À l’heure actuelle, prêts et dépôts sont aussi les seuls leviers légaux possibles pour la Polynésie française lui permettant d’accéder à son héritage matériel conservé dans l’Hexagone. Le transfert de propriété n’est pas envisageable car, le TFI-MTI n’étant pas « musée de France », il ne peut pas demander le transfert de propriété d’un objet conservé dans l’une des institutions labellisées. De plus, officiellement, la France reconnait seulement les négociations bilatérales entre États en matière de restitution. Elle n’accorde pas (ou presque jamais) de reconnaissance aux communautés qui existent aujourd’hui sous son joug postcolonial – en Polynésie française mais aussi en Guyane française par exemple.

Premier week-end de réouverture au Te Fare Iamanaha – Musée de Tahiti et des Îles. Sur la cimaise de gauche se trouve le fragment présumé de maro ‘ura (ceinture de chef) mis en dépôt par le musée du quai Branly – Jacques Chirac © Garance Nyssen, mars 2023.

Bien que le renouveau culturel à Tahiti ait permis la création du TFI-MTI, l’héritage matériel a jusqu’à présent pris peu de place dans les débats locaux autour de la réappropriation du passé. Malgré les différents retours d’objets mis en place depuis les années 1980, cela s’explique notamment par le fait que la majorité de la population n’a pas connaissance de l’existence des objets polynésiens déplacés conservés au Royaume-Uni, dans l’Hexagone, en Allemagne, en Suède, en Italie, aux Pays-Bas, en Suisse, aux États-Unis, etc. Les retours organisés en 2022 et 2023, ainsi que de nouveaux travaux de recherches (comme ceux de la doctorante Mililani Ganivet) contribuent localement à la création de nouveaux débats et intérêts. Ils permettent aussi de construire de nouvelles méthodes collaboratives de travail afin de mieux comprendre les histoires des objets et leurs rôles pour le futur.

Bibliographie

  • ALEVÊQUE,  Guillaume, Le Lever des Pléiades. Sur le chemin des ancêtres à Tahiti, Malvezie, Dépaysage, 2023.
  • AL WARDI, Sémir, « La Polynésie française est-elle une colonie ? », Outre-Mers, 2018/1, n°398-399, p. 235-254.
  • BERTIN, Marion, « La statuette ambassadrice », Terrain, 2020/73, p. 229-235.
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  • BONO, Miriama, MARIC, Tamara, VALLÉE, Marine, TEISSIER,  Vairea, HIQUILY, Tara et GATIEN, Mahinatea, « Repenser le musée de Tahiti et des Îles – Te Fare Manaha : genèse, histoire, bilan et perspectives d’un projet de rénovation », Journal de la Société des Océanistes, 2022/155, p. 269-282.
  • BOULAY, Roger, Carnets kanak : voyage en inventaire de Roger Boulay, catalogue d’exposition, Paris, musée du quai Branly – Jacques Chirac, 2020.
  • DEL RIO, Gérard et KASARHÉROU, Emmanuel, « Bwenaado. Le voyage des “objets ambas- sadeurs” de la culture kanak entre leurs “musées d’adoption” et la Nouvelle-Calédonie », Mwà Véé, 2006/54, p. 54-55.
  • LAVONDÈS, Anne, « Le musée de Tahiti et des Îles : pour une politique réaliste », Museum, 1981/1435, p. 118-121.
  • NYSSEN, Garance, « Le Fare Iamanaha – Musée de Tahiti et des Îles, au cœur d’une souveraineté culturelle en renouvellement », Journal de la Société des Océanistes, 2024/158-159, p. 151-164.
  • PAMBRUN, Jean-Marc Tera‘ituatini, « Entretien avec Jean-Marc Pambrun directeur du musée de Tahiti et des Îles », Mwà Véé – Revue culturelle kanak, 2006/54, p. 71-73.
  • PEERS, Laura, BEAVIS, Lori et BEAVIS, Christine, « Expanded Loans as Forms of Indigenous Access, Reconnection, and Sovereignty », Museum Worlds, 2024/12, p. 1-15.
  • RENARD, Lisa, « L’art de tisser des liens chez les Māori de Nouvelle-Zélande Aotearoa. Analyse des relations entre les vivants et leurs ancêtres par l’intermédiaire des manteaux māori (kākahu) en qualité de trésors ancestraux (taonga) », thèse en anthropologie sociale et culturelle, dir. Denis Monnerie, Strasbourg, Université de Strasbourg, 2020.
  • SARR, Felwine et SAVOY, Bénédicte, Rapport sur la restitution du patrimoine culturel africain. Vers une nouvelle éthique relationnelle, Paris, Seuil, 2018.
  • SAURA, Bruno, Tahiti Mā‘ohi. Culture, identité, religion et nationalisme en Polynésie française, Tahiti, Au Vent des Îles, 2008.
  • TE PUNGA SOMERVILLE, Alice, Always Italicise: How to Write While Colonised, Honolulu, University of Hawai‘i Press, 2024.
  • TJIBAOU, Marie-Claude, De jade et de nacre : patrimoine artistique kanak, catalogue d’exposition (Nouméa, musée territorial de Nouvelle-Calédonie, mars- mai 1990 ; Paris, musée national des Arts africains et océaniens, octobre-décembre 1990), Paris, RMN éditions, 1990.
  • VALLÉE, Marine, « From Beaches to Walls, and Beyond: Collecting and Displaying “French Polynesia” », thèse en histoire de l’art, Auckland, dir. Caroline Vercoe, Université d’Auckland, 2019.

1 Les mots en reo tahiti (langue tahitienne) n’ont pas été mis en italique par choix. Je suis ici Alice Te Punga Somerville (2022) qui dénonce ce format d’écriture occidental visant à la domination des écritures autochtones. Par extension, les mots anglais ne sont pas italicisés non plus.

Image à la une: Vue du nouveau parcours permanent du Fare Iamanaha – Musée de Tahiti et des Îles. Au premier plan, la vitrine de gauche accueille un ahu heva (costume de deuilleur, Tahiti) prêté par le British Museum. À droite, la vitrine est occupée par un ti‘i (effigie réceptacle, Tahiti) prêté par le British Museum et un too mata (objet rituel mnémonique, Henua Enata/archipel des Marquises) prêté par le musée du quai Branly – Jacques Chirac © Garance Nyssen, mars 2023.

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