Propos de la soirée
Alors que la loi-cadre du 26 décembre 2023 relative à la restitution de restes humains de personnes étrangères décédées après 1500 appartenant aux collections publiques a permis tout récemment le retour de 3 crânes sakalava à Madagascar, il paraissait important de revenir sur ce sujet qui présente une complexité juridique certaine, couplée à un questionnement déontologique fort.
La présence de restes humains dans les collections dont nous avons la charge engage notre responsabilité en tant que professionnels de musée, sur des champs d’intervention allant de la documentation à la présentation au public, en passant par la conservation-restauration.
Elle nous oblige à repenser toute la chaîne classique de la patrimonialisation, et à réinterroger le sens et l’éthique de la « conservation », de l’« étude », de la « restauration » ou de l’« exposition ».
Ce mardi 3 juin, nous interrogerons nos pratiques professionnelles pour trouver les réponses les plus respectueuses envers la sensibilité des publics et la singularité de ces « collections », identifiées ou anonymes, si tant est que le terme « collections » puisse même être judicieusement utilisé.
Modération : Aurélie Clemente-Ruiz, directrice du musée de l’Homme
LISTE DES INTERVENANTS A VENIR
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